Belzec

Page réalisée par Mathilde Orgerit (3eA)

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1) L'origine du camp de Belzec :

Le camp d'extermination de Belzec est situé entre les villes de Zamosc et de Lvov dans le sud-est de la Pologne. Lors de l'occupation allemande de la Pologne,  cette zone était située dans le district de Lublin du Gouvernement général de la Pologne. Il a été ouvert le 1er novembre 1941. Le camp de Belzec fut le deuxième camp d'extermination mis en service durant l'hiver 1940-1942. Il a servi de modèle aux camps d'extermination construits plus tard dans le cadre de l'Action Reinhardt, le plan nazi pour exterminer tous les Juifs.

L'entrée du camp de Belzec de nos jours.

2) L'organisation du camp de Belzec :

Le camp de Belzec, qui était dans l'ensemble un camp assez petit, était divisé en deux sections entourées d'une enceinte de fils barbelés. Chaque section était divisée en deux parties pour être la plus efficace possible. La première partie était constituée de bâtiments d'administration et de « maisons » pour les gardes et la deuxième partie, qui était légèrement plus grande que la première, était longée par la ligne de chemin de fer qui conduisait les prisonniers au camp. Le second camp contenait les chambres à gaz et les bûchers. Ce dernier était relié au premier par un long passage entouré de fil barbelés et surnommé « le tube ». L'endroit où se passaient les exterminations des victimes, était séparé du camp principal par des arbres et des feuillages.

Le zyklon B.

3) L'arrivée des déportés dans le camp :

Dès qu'un wagon arrivait, le système était toujours le même, les hommes d'un côté et les femmes et les enfants de l'autre. Les gardes SS leur disaient qu'ils étaient dans un camp de transit. Ensuite on leur annonçait qu'avant d'être assignés à une équipe de travail, ils devaient se doucher et se raser. Ainsi, ils se dirigeaient vers les bâtiments où ils devaient se déshabiller. Ils étaient alors précipitamment poussés dans « le tube », vers les chambres à gaz camouflées en douche. La brutalité et la rapidité de cet acte fit que nombre de victimes n'ont pas eu le temps de réagir, ni tenté de se défendre.

L'arrivée dans un camp.

4) La vie du camp :

Les journées étaient identiques : toujours la même horreur, la même fatigue, la même faim, le même travail… Les prisonniers dormaient très peu, voire pas du tout, par peur de ce qui pouvait leur arriver dans la nuit. Ils travaillaient dur chaque jour et n'avaient presque rien à manger. Pour preuve, leur petit-déjeuner consistait à boire 1/2 litre de café ou de soupe à l'eau. Le midi, ils prenaient de l'eau chaude avec quelques petits morceaux de légumes séchés et pour finir, le soir, ils avaient juste le droit à de la soupe plus épaisse servie dans une écuelle.

« Un rousquilleur »
Gravure de Léon Delabre.


4) L'extermination :

Il n'existait pas, à Belzec, de blocks réservés aux déportés et pour cause, le but de ce camp était l'extermination. Des chambres à gaz furent installées à Belzec de la mi-mars 1942 jusqu'à la mi-juin de cette même année. Au début, il y en avait que trois. Elles étaient construites en bois, et les murs étaient doublés et remplis de sable. Ces chambres à gaz étaient équipées de deux portes, la première pour l'entrée des victimes et le deuxième pour évacuer les corps.
Une fois la chambre remplie de gaz, la mort survenait au bout de trente minutes environ. Ensuite, des prisonniers juifs qui avaient été sélectionnés lors des transports précédents devaient évacuer les cadavres des chambres tandis que d'autres se chargeaient de récupérer les bijoux, les dents en or et d'autres choses de valeur qui pouvaient se trouver sur les corps. La plupart des corps étaient soit brûlés, soit enterrés. On estime aujourd'hui le nombre de morts à environ 600 000.

5) La libération du camp de Belzec :

La libération du camp de Belzec s'est faite au printemps 1943 grâce à la destruction des installations. Ce camp n'aura pas duré très longtemps mais cela suffit pour tuer des milliers de personnes innocentes.   

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